À défaut du Nobel de la paix pour lequel elle avait postulé, l’association Amel a obtenu le prix annuel de la paix octroyé par la Fondation Ghazal pour l’enseignement et la recherche. Le trophée a été décerné au cours d’une cérémonie prestigieuse qui a réuni de nombreuses personnalités libanaises et diplomatiques concernées par le travail humanitaire et par le renforcement de la paix comme principal élément de la stabilité. C’est le président de la fondation Michel Ghazal qui a remis le prix au président fondateur de Amel, le Dr Kamel Mehanna, en guise d’hommage au travail accompli par l’association auprès des réfugiés syriens et des classes libanaises défavorisées. Le jury chargé de choisir le lauréat du prix était formé du Dr Georges Corm, Georges Ghanem, Pierre Issa et Angelina Abou Rjeili, avec la participation du président du Conseil d’État Chucri Sader, de la représentante du HCR Mireille Girard, de l’ancien ministre Bahige Tabbarah, ainsi que de Rabiha Eidy, Afif Ayoub, Hassan Berro et Marcel Laugel.
Le juge Chucri Sader a pris la parole pour rendre hommage à Amel et à son action auprès des défavorisés, qui s’est inscrite dans la durée et a été marquée par l’efficacité et l’humanité. Michel Ghazal a aussi pris la parole pour justifier le choix de la fondation qui a voulu, à travers Amel, délivrer un message d’espoir, d’ouverture et de solidarité à tous ceux qui se sentent exclus d’un système qui augmente les inégalités. Le Dr Mehanna s’est aussi exprimé pour expliquer que l’association qu’il a fondée a toujours privilégié l’homme, dans toute son action, pour d’abord miser sur le bon côté qui existe en chacun de nous et surtout pour rendre leur dignité à ceux qui l’ont perdue à travers les injustices et la violence. Selon lui, Amel veut défendre toutes les causes justes, sachant que la justice sociale est le ferment de la stabilité.
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